MERCI BERNARD !
« Il faut continuer à faire bouillir la marmite ! », clame Bernard Thibault, le chef-cégété.
(Mais à petit feu et sous un épais couvercle, comme les grévistes marseillais ont pu en faire l’expérience.)
En fait de marmite, la casserole cégétiste fait plus de bruit que de grabuge. Lourde à traîner pour le mouvement, mais pas si encombrante pour le pouvoir.
Les derniers grévistes ont dû rire jaune, le 15 juin 2003 au soir, en voyant Bernard Thibault expliquer chez Christine Ockrent que « le mouvement n’en est qu’à ses débuts ».
Chaud devant, camarades ! Le coupé au bol de la CGT vous annonçait pour l’été « un pique-nique place du Trocadéro » : entre peaux de sauciflard et crèmes anti-UV, une lutte sans pitié.
Et ce n’était pas tout : « l’irréductible de Montreuil », comme le surnomment les médias, faisait trembler le pouvoir sous la menace d’une « pétition aux députés et aux sénateurs ». Si après ça, Raffarin n’avait pas jeté au feu sa réforme des retraites, c’est qu’il n’était vraiment pas sympa.
« On n’est pas en 1936 », croit savoir Thibault. T’as raison, gars, les temps ont changé. On voit mal les mineurs de Germinal organiser un pique-nique sous la tour Eiffel. Ou les mutins du Potemkine adresser une pétition à leur commandant.
A la CGT, ça discute entre gens comme il faut. Ça négocie. Ça commande des sandwiches pour le dimanche.
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