Mais bien sur. C’est gros comme une maison. Il y a une tentative de l’Europe bruxelloise, et probablement par suite de l’influence germanique, en vue de faire la « division des Frances » répondant trois siècles plus tard à division des Allemagnes, de Richelieu.
Le principal problème c’est que le concept jacobin français est devenu inopérant. La France se défait d’elle-même et elle est au bord de la faillite. Il n’y a plus que l’italie pour être un peu plus profondément ensevelie sous les déficits. Il aurait été encore possible de faire sortir la France de sa langueur si ce pays n’avait pas abdiqué sa souveraineté, et donc son indépendance monétaire, de politique économique et social, par les funestes traités de Maastricht et d’Amsterdam. Ayant ainsi abdiqué toute indépendance pour un plat de lentilles, il est illusoire de s’imaginer que la France puisse encore résister au bulldozer supranational qui va la démembrer inexorablement.
Si la France avait encore un peu de vitalité et de volonté de se sortir par elle-même de l’ornière, elle aurait pu se ressaisir, mais maintenant il apparaît que c’est trop tard. « Adieu paniers, vendanges sont faites. »
Il y a eu pourtant un sursaut confus, et réconfortant : le NON au traité constitutionnel. Ce NON signifiait NON à l’asservissement de la France dans un machin irresponsable. Ce NON signifiait que la france, confusément, dans ses profondeurs, ne voulait pas mourir. Hélas il y a apparence que c’était une volonté d’expirant à l’agonie. En effet, deux ans plus tard la même France se donnait - il est vrai à une majorité sensiblement moindre que les 55% du NOn, à un jeune arriviste qui n’avait pourtant pas caché sa volonté de passer outre en douce à la volonté solennelle du peuple souverain. Et maintenant il est en train de la faire.
Donc, la preuve en est faite. Même si le peuple françias veut encore un peu vivre, il ne le peut pas puisque ses élites le lui interdisent. et le peuple, à qui on a administré la démonstration en 2002 que ses élites étaient prêtes à tout pour réprimer par la force de la propagande, en attendant celle des armes, un vote jugé politiquememt incorrect, ce peuple s’est résigné et a lui aussi abdiqué.
De plus en plus les gens cherchent dans l’exil la délivrance d’une situation intérieure française jugée sans issue. Pourquoi tant de jeunes Français actifs et ambitieux vont-ils chercher de l’emploi en Angleterre, ou en Suisse ? Pays qui ont encore une autonomie, et une indépendance monétaire.
Les Français votent avec leurs pieds et leur vote est clair. Donc que les articles du traité sur les minorités nationales et les langues régionales, mis en cause dans cet excellent article par des jacobins vigilants soient adoptés ou non ne changera rien à l’affaire. La France va se défaire.
Le même phénomène se produit tout naturellement dans d’autres pays. En Italie les régions autonomes du Nord n’acceptent plus que le 70% des recettes fiscales italiennes proviennet de chez eux et soient englouties dans le tonneau des danaïdes du ezzogiorno corrompu, mafieux et clientéliste. Un jour viendra, forcément, où une réaction brutale contre cette oppression se fera jour. Il est vain de gloser sur le « populisme » de la Ligue du nord de M. Bossi. C’est tout simple, le modèle nationalitaire du XIXe siècle a fait son temps.
C’est le même phénomène évidemment en catalogne. La Catalogne plus riche que toutes les autres provinces espagnoles a le potentiel d’un éatt souverain viable.
En France, apparemment la Ligue savoisienne a commis quelques erreurs d’aiguillage et se trouve pour le moment en panne,. Mais pensez vous que les Savoyards industrieux et économes vont accepter longtemps d’être la vache à lait des politiciens bavards de Paris. Donc d’une manière ou d’une autre une aspiration fédéraliste irrésistible finira un jour par surgir.
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