Je ne sais pourquoi, je me sus remémorer le fait qu’autrefois le cinéma américain donnait le rôle des noirs à des blancs maquillés outrancièrement. Il a fallu bien du temps pour que cela change. Mais là n’est pas le coeur du sujet. Le sujet est justement de rester fidèle à ce qu’un auteur a souhaiter montrer. Cela tient à la fois au message et à la vision qu’il a de sa transmission. En théatre il n’est pas rare de voir des réinterprétations modernes de la part de metteurs en scène en mal de scandale ou souhaitant mettre une pièce dans un contexte plus accessible . Cela reste possible mais définir la limite est toute la difficulté. Ainsi il ne parraît pas inconcevable « d’habiller » un bourgeois gentilhomme d’atours modernes tant que le texte et le jeu ne sombre pas dans un délire outrancier. Ce qui vaut pour une oeuvre du domaine publique n’est pas valable pour le reste. Tant qu’un auteur est vivant ou qu’un ayant droit est vivant, il devrait avoir une priorité sur l’interprétation de l’oeuvre.
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