Bonjour à tous et merci pour cette interessante discussion. Félicitation à l’auteur pour son article qui m’a donné envie de réagir...
L’article présente la crise de l’immobilier américain et une explication du mécanisme de la spéculation, qui amène à la création de bulle. Ce serait le comportement des particuliers, suivistes par^appat du gain irrationnel, qui aménerait le problème. Je ne suis pas entièrement d’accord avec cette explication, pour expliquer le fondement es crises.
Le fondement de la crise c’est le fait que de plus en plus de capital trouve de moins en moins de débouchés productifs (là ou se crée la plus value : immobilier, industrie, production au sens large quoi...) pour s’investir. De ce fait il se crée un phénomène de spéculation qui peut paraitre irrationnel, mais qui n’est que la conséquence de cet « embouteillage » Viennent ensuite les mécanismes que vous expliquer dans votre article et qui eux expliquent le fonctionnement de la bulle. La cause de la crise est plus profonde que la seule spéculation. La preuve en est que l’éclatement d’une bulle destabilise l’ensemble des circuits financiers.
La crise trouve son ressort dans les mécanisme d’investissement du capital. Le capital n’est investit que si il rapporte un certain taux de profit. Ce taux de profit est directement lié à la production de valeur ajoutée. Au fur et à mesure du temps la masse de capital augmente du fait de la captation de la valeur ajouté et cherche à se réinvestir. Mais la production de valeur ajoutée elle n’augmente pas forcément au même rythme. Elle augmente avec les augmentation de productivité qui peuvent être du à des révolutions technologiques (ce n’est pas notre cas en ce moment) ou a une meilleur productivité du travailleur (ex : augmentation de sa flexibilité, baisse de son salaire horaire etc...ce qui explique les délocalisations et réformes structurelles) et de ce fait en l’absence de révolutions des modes de productions, la production de valeur ajouté augmente moins vite que l’accumulation du capital. De ce fait, le taux de profit du capital baisse. Il devient difficile de trouver les secteurs à hautes valeurs ajouté pour y investir. C’est là qu’apparait le mécanisme de la spéculation. Ce capital doit continuer à s’investir. Et pour cela il s’investit par avance sur de la valeur ajoutée non encore crée. Et c’est l’endettement des travailleurs (dans l’immobilier ou la consommation) : l’endettement permet de reprendre par avance une partie de la valeur ajouté crée par le travailleur. Le problème est que c’est une fuite en avant qui ne peut aller qu’à la rupture. Cette rupture a lieu lorque la totalité de la plus value du travailleur est récupéré par le capital. Le capital n’a plus d’endroit ou invsetir, et il perd donc de sa valeur. Il n’y a donc pas destruction de valeur lors d’une crise mais réajustement entre capital et masse de la valeur existante. C’est cette transition que les banques centrale essayent de rendre moins brutale, mais elles ne la supprime pas.
Certains on fait remarquer l’inflation galopante de ces dernier années et la baisse du pouvoir d’achat... C’est un des signes avec la succession de bulles, les politiques d’augmentation du credit, les tentatives de réformes structurelles, que nous sommes dans cette phase ou la crise risque d’exploser.
Mais sans changement de la manière d’investir le capital et d’utiliser la plus value, nous resterons dans ce mécanisme cyclique des crises.
Désolé pour la longueur de la réponse
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