J’ai du mal a suivre votre raisonnement. Vous faites un état des lieu du risque accrue de suicide au sein de la population homosexuelle, puis demander un renforcement de la politique destiné à lutter contre les discriminations sans lien logique évident.
Non pas que je mets en doute l’influence surement néfaste de l’homophobie sur la psyché des homosexuels ( homme et femme si il est besoin de le préciser, je n’ai pas gout pour les acronymes et les abréviations compliqués), mais en faire le seul facteur dénote d’une simplification pour le moins outrancière du problème.
De plus je me pose quelques questions sur les données avancés. De qui émanent elles ? Tous comme la couleurs de peau, l’orientation sexuelle est un sujet sensible, une étude nationale sérieuse ne doit pas être simple à mettre en place etc. Si ces donnés émanent d’associations d’homosexuels, comment ont elles étés obtenues ? Sont elles fiables ? Etc.
Quand aux données d’« enquête presse gays », le mode de consultation et de décompte est il comparable avec les précédentes études ? Je doute fortement que l’échantillon soit très représentatif ( que ce soit de la population français, ou même de la population homosexuel, tous les gays ne lisent pas Tétu, de part son titre même on peut douter de la representation lesbienne, etc. ). Pourquoi leur donner plus de crédit qu’a l’Institut de veille sanitaire ? Alors qu’au contrairement il corresponde à l’étude la plus soumise à caution ?
Vous faites des parallèles douteux avec d’autre pays, en quoi le nombre de suicidés ( donnée pas très importante en absolue comparativement au nombre de suicide par habitant, qui est un indicateur beaucoup plus utile ) japonais nous renseigne t’il quand à la situation des homosexuels dans ce pays ? Ou de l’efficacité des politiques publiques mises en place ?
Pour résumés vos donnez de départs sont soumises à cautions, votre raisonnement ne tien pas franchement la route, il y a donc de forte chance pour que vos conclusions soient fausses.