Bonsoir,
Votre article pose clairement la question de la responsabilité. Il est clair que de manière générale, toute personne exerçant un pouvoir, a tendance à une analyse monolythique des effets de sa propre intervention qui trouve ainsi sa propre justification. Seule une petite partie de celles-ci sont capables d’envisager les effets « nosocomiaux » qu’ils génèrent.
Une certaine modération permet donc d’envisager l’ensemble des interventions, quelque soit le domaine, et de juger de la proportionalité de ses propres réactions, des risques connus qu’elles engendrent...
Ce point de vue est actuellement adopté par un certain nombre de personnes. Je pense nottament aux milieux médical et policier... Il n’est pas adopté par une majorité, on peut le regretter car ces effets sont de toute évidence bien plus graves que les causes qui les ont provoqués. Vous en citez quelques exemples.
Votre tentative de justifier la mort de personnes humaines semble bien n’avoir pour cause que votre propre incapacité à juger de la répose la plus adéquate à apporter à une problématique ponctuelle dont les racines sont bien plus amples et nécessitent à mon sens, un sérieux recadrage.
Si celà vous intérresse, il me vient à l’esprit le titre d’un livre qui aborde ce sujet, il s’agit de « Némesis médicale » d’Yvan Illitch... Vous pouvez également consulter les publications ayant trait aux analyses systémiques... Bonne lecture !
bien cordialement
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