Il me répugne vraiment en ajoutant ici mon commentaire de faire remonter le score poussif de ce fil né sous une mauvaise étoile, mais puisque la haine m’y conduit sans pour autant m’aveugler, je consens à jeter quelques ducats dans cette poussière mêlée de crachats.
Bien que les commentateurs ne l’aient pas fêté, on accordera quand même à l’auteur, qui prétend vivre à Athènes, mais ignore en réalité presque tout de la culture millénaire du berceau de la culture européenne, qu’il a choisi son sujet on ne peut plus à souhait.
Parler de l’espéranto lui sied comme un gant (excusez-moi d’utiliser une image aussi éculée, mais je n’ai nulle envie de me fatiguer le cerveau pour un papier si médiocre).
Je vois en effet maints parallèles inattendus entre cette langue bricolée et notre misérable écrivant : origines mélangées confinant à la bâtardise ; simplicité, simplisme même, ignorant les exceptions et les nuances et donc synonyme de plate et ennuyeuse uniformité de la pensée ; absence de culture et d’histoire, plante d’un jour, banal champignon phallique artificiel d’une nuit, sans racines ni beauté.
Je n’en dirai pas plus—un rire olympien commence à faire trembler dangereusement ma plume !—si ce n’est que le latin, langue de l’éternelle Rome des Césars et des papes, est la seule langue qui par sa pureté, sa magnifique et stimulante complexité, sa culture surabondante et séculaire, soit digne de devenir la lingua franca du continent européen, si pas de tous les peuples de la terre dans leur mutuel commerce.
Je terminerai en exhortant notre sot larbin, dans l’intérêt d’une crédibilité déjà sérieusement ébrechée par des divagations intempestives sur les vierges (créatures qui lui sont de toute évidence étrangères), à s’appliquer à lui même les règles d’orthographe auxquelles il prétend pompeusement me lier, et donc d’écrire scrupuleusement avec un « k » tous les mots français dérivés de mots grecs contenant à l’origine un kappa.
Kakophonie et non cacophonie. Katastrophe et non catastrophe. Kymbale qui résonne et non cymbale qui raisonne.
Je vous salue bien bas, monsieur le pidginiste ignorant. Mes respects à votre bonniche créole, qui vous souffle de si pertinentes réponses dans vos difficultés lexicales.
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