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lelapin lelapin 21 août 2007 19:38

Je n’ai pas bien compris, en tout cas en première lecture et peut-être même encore maintenant, ce que la religion faisait en première partie du billet. Sans m’étendre sur ce sujet je résumerais ainsi : « la quasi vénération (volontaire ?) des outils du web 2.0 vise à empêcher que l’on s’attarde sur leurs défauts ». Et c’est mal.

La deuxième partie en revanche m’intéresse plus d’autant que je partage la conclusion « l’ouverture des outils du pouvoir à plus de gens qu’auparavant ». L’erreur, à mon sens, de Nicholas Carr est de se référer à un seul modèle économique ce qui l’empêche d’apprécier celui qui arrive. Ne le voyant pas il est plus facile de dénigrer les résultats obtenus par ce dernier en prenant le premier en référence ce qui n’est pas fair-play. Comparer l’Encyclopaedia Britannica à Wikipédia c’est comparer l’œuvre d’un moine copiste d’avant Guntenberg au livre imprimé lambda après invention de l’imprimerie (j’exagère un peu). Dans le cas présent on en revient singulièrement à une querelle où un seul point de comparaison fait office d’arbitre ici la solidité de l’information, sa précision, etc. : L’EB met en avant ses spécialistes et une fixation en pages palpables de leurs savoirs là ou WP offre la multitude des sources de connaissances et leurs rafraîchissements permanents. A cette aune là WP ne s’en sort pas si mal d’ailleurs.

En fait le modèle économique : grosses têtes + imprimeurs + encyclopédie + clients se translate en xxxx + web + wikipédia + ????. xxxx sont les contributeurss lambda et ???? les clients. Les clients vraiment ? Mais puisque c’est gratuit. En fait, et c’est là que je m’inscrit en faux par rapport à un précédent billet à propos du web 3.0 où Anh-Tuan GAI dissertait sur la probabilité que « Les contenus (seraient) produits et hébergés par les internautes » le deuxième modèle n’est pas pérenne, pas encore du moins. Comment garantir qu’il n’y aura pas un essoufflement, un découragement des contributeurs dans le temps. Selon le modèle traditionnel, le premier, dépendre du bon vouloir et d’une qualité variante des ‘ouvriers’ est une chose impensable. Il manque, à mon sens, les répères que sont : fabrication, produit, client ce dernier subvenant aux deux premiers.

Pour le moment le web 2.0 surfe sur la vague de la nouveauté, du côté chic et tendance. Quand viendra le temps de consolider et de fiabiliser ce nouveau mode de production et que le ‘client’ pourvoyeur des finances sera identifié alors peut-être que là on tiendra notre web 3.0.


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