bonjour gasty,
brrrr ! ... la froideur et le mépris de certains participants refroidissent le climat.
j’ai mené quelques recherches en dehors de wikipédia, et il semblerait que le poète ait raison : plusieurs auteurs soulignent que les raisons de l’exil d’ovide sont obscures.
par exemple, sur le site de la fac de strasbourg ( à moins que l’éloignement de la capitale ne stimulent leur crétinerie à croire tout ce qui passe), j’ai trouvé ceci :
- http://www.ac-strasbourg.fr/pedago/lettres/victor%20hugo/Notes/Ovide.htm « mais, selon Ovide lui-même, le succès que lui vaut son Art d’aimer, manuel de séduction au contenu pour le moins léger, lui attire également les foudres d’Auguste, qui, en l’an 8 de notre ère, l’envoie en exil dans une ville de la Roumanie actuelle : on peut penser cependant que les raisons de sa disgrâce tiennent davantage à des raisons politiques et religieuses, même si Auguste, qui désirait réformer les mœurs romaines, a pu être choqué par le contenu du livre. » ****
- http://remacle.org/bloodwolf/poetes/Ovide/intro.htm " (...) Ovide célébra sous celui de Corinne la maîtresse qu’il aima le plus. Tel est du moins le nom que plusieurs manuscrits ont donné pour titre aux livres des Amours. Mais quelle était cette Corinne ?
Qui était Corinne ? (...)
Cette question, qui n’est un peu importante que si on la rattache à la cause de l’exil d’Ovide, a longtemps exercé, sans la satisfaire, la patiente curiosité des siècles ; et comment eût-on pénétré un secret si bien caché même au sicle d’Ovide, que ses amis lui en demandaient la révélation comme une faveur, et que plus d’une femme, profitant, pour se faire valoir, de la discrétion de l’amant de Corinne, usurpa le nom, devenir célèbre, de cette maîtresse mystérieuse, et se donna publiquement pour l’héroïne des chants du poète ? Du soin même qu’il a mis à taire le nom de la véritable, on a induit qu’elle appartenait à la famille des Césars. On a nommé Livie, femme de l’empereur ; mais la maîtresse eût été bien vieille et l’amant bien jeune : on a nommé Julie, fille de Tibère ; mais alors, au contraire, la maîtresse eût été bien jeune et l’amant bien vieux ; ce que ne permettent de supposer ni la date ni aucun passage des Amours. On a nommé Julie, fille d’Auguste, et cette opinion, consacrée par l’autorité d’une tradition dont Sidoine Apollinaire s’est fait l’écho, n’est pas aussi dépourvue de toute vraisemblance, quoiqu’on ne l’ait appuyée que sur de bien futiles raisons. (...) "***
- http://users.skynet.be/remacle/auteurs/Ovide.htm : " (..) Il finit sa vie tristement au bord de la Mer Noire à Tomes (ou Tomi) où l’avait relégué l’empereur Auguste pour une raison obscure.(...)***
- http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/ovide-1974.php « (...) Le 19 novembre de l’an 8 ap. J.-C., Ovide est exilé sur les bords du Pont-Euxin, à Tomes (actuelle Constanţa en Roumanie), par décision d’ Auguste, pour des motifs qui nous sont inconnus. Le prétexte officiel semblerait être l’immoralité de L’Art d’aimer. Diverses hypothèses ont été émises sur les causes de cette relégation, comme le fait qu’une relation amoureuse entre la fille d’Auguste - Julie - et le poète aurait déplu à l’empereur[réf. nécessaire]. La dernière en date est qu’Ovide aurait été puni pour avoir voulu révéler l’implication de l’empereur dans le meurtre de Virgile[réf. nécessaire]. Il arriva à Tomes le 9 mai de l’an 9 ap. J.-C. et c’est dans ce lieu éloigné, qu’il passera les dernières années de sa vie. Il y écrivit d’ultimes vers, les Tristes et les Pontiques, qui contiennent des confidences pleines de mélancolie où s’expriment sa nostalgie, sa douleur et sa détresse d’exilé. Ovide tente en vain de revenir à Rome. Il écrit un traité de pêche et un pamphlet intitulé Ibis.(...) »****
- http://www.cartage.org.lb/fr/themes/Biographies/mainbiographie/O/ovid/1.htm l "(...) D’abord apprécié des sphères influentes de Rome et protégé par l’empereur Auguste, il vit pourtant sa situation changer radicalement en l’an8apr.J.-C., lorsqu’il fut exilé par l’empereur à Tomes (de nos jours Constantza, en Roumanie). Selon le poète lui-même, le courroux impérial était survenu à la suite de la publication de l’Art d’aimer. En effet, ce manuel de séduction au contenu grivois avait pu déplaire à Auguste, alors soucieux de restaurer la morale à Rome. Mais cela ne fut sans doute qu’un prétexte pour évincer Ovide : des motifs politiques et religieux furent certainement à l’origine de la condamnation du poète à l’exil. Ovide, cependant, ne fut pas déchu de sa citoyenneté comme cela était souvent le cas des exilés : il espéra toujours être réhabilité ; en témoignent les nombreux poèmes qu’il composa de son lieu d’exil. Toutefois, malgré ses supplications et celles de ses amis, il ne put jamais quitter Tomes ; il y mourut en l’an 17 en citoyen respecté et honoré. (...)***
mais quels crétins tous ces gens qui croient tout ce qu’il y a dans wikipédia !!! si même les universitaires s’y mettent... mais que fait la police ????
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