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Gazi BORAT 29 août 2007 12:49

@ l’auteur

Revenant sur mon post précédent et d’après les réactions, je me dis que peut-être est-ce l’occasion d’échanger sur la liste de films fournie par l’auteur encore que, à mon sens, ce type d’article devrait plus figurer sur un forum « cinéma » ou sur un blog personnel, que sur Agoravox..

Allons-y pour :

« Requiem for a dream ».

Votre critique est assez courte car vous ne distinguez pas ce qui relève du scénario et ce qui relève du travail du réalisateur proprement dit.

Le scénario : il est tiré d’un ouvrage d’Hubert Selby Jr, auteur très sombre et a-priori difficilement adaptable cinématographiquement. Vos critiques, sur le contenu, s’adressent donc plus à Selby l’auteur qu’à Aronowski le réalisateur.

Pour ma part, je dirais qu’il s’est mieux tiré d’une adaptation de Selby qu’Uri Eidel quand il réalisa « Last exit to Brooklyn », où il se noie dans une reconstitution du Brooklyn de 1948 dont le clinquant efface la noirceur de l’oeuvre de Seby. Mais peut-être auriez-vous dû commencer par vous intéresser un peu à celle-ci.

D’autre part, votre argumentation en faveur des dangers « relatifs » de la drogue est un peu courte.

Celle dont il est question dans ce film est tout de même l’héroïne, dont le mécanisme d’addiction est autrement plus terrible que celui du cannabis ou du MDMA, substances sur lesquelles doit reposer l’essentiel de vos connaissances sur le sujet..

« Scarface »

Il semble difficile de construire une critique sérieuse de ce film sans le comparer avec celui que réalisa Howard Hawks et dont la version de Brian De Palma se veut une actualisation du récit.

« Carrie »

Il semblerait que décidément, vous n’aimiez pas De Palma.

Pour sa défense, la longue scène d’ouverture est un modèle de virtuosité cinématographique avec le lent glissement de la caméra à l’intérieur du vestiaire, les différentes scènes séparées à chaque fois par une rangée d’armoires métalliques, la musique sirupeuse et quasi hypnotique qui s’interromp brusquement lorsqu’après un plan brumeux qu’on croirait éclairé par David Hamilton, Sissi Spacek apparait soudainement laide et effrayée.. mais je m’égare..

Pulsion, la filmographie du même De Palma serait plus à sa place dans votre liste..

Sur le plan général, je continue à reprocher à votre article sa facilité, car il est infiniment plus facile de proposer une telle liste, insuffisamment argumentée qu’un Top 10 personnel qui vous mettrait plus en difficulté.

M’enfin... Il reste encore quelque jours avant la fin de l’été..

gAZi bORAt


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