C’est ainsi, en effet, qu’est la presse française ! C’est aussi un travers lié au fait que les journalistes français favorisent l’expression des opinions au travail d’investigation et d’enquête, contrairement aux pays anglo-saxons. Il suffit de jeter un oeuil aux articles du New York Times ou du New Yoreker, comme j’en ai proposé la lecture dans mon article : certains articles font 4, 5, 6 pages et sont très fouillés. En france, il faut trouver le bon mot, la phrase qui fait mouche et surtout, donner son opinion sur tout et n’importe quoi... Quel est le lien avec cette « soumission » que l’on reproche à la presse française ? Et bien il est simple : les journalistes ne font pas le travail de « démontage » des discours politiques établis par la force des faits, mais ne font que commenter. Ils sont donc en position de faiblesse par rapport au pouvoir... Et nous sommes donc exposés à des dérives assez différentes de celles que l’on retrouve dans la presse anglo saxone. Je le répète donc : Vaut-il mieux un pouvoir exhibitionniste qu’une presse voyeuriste ?
Mathieu Collet, rédacteur en chef d’Euros du Village
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