Je me joins aux commentateurs qui relèvent l’amateurisme de l’auteur.
Celui-ci, plus guidé par une position idéologique - à savoir, la dénonciation de ce qui resterait du terrorisme des « années de plomb » et de l’idéologie dont il se drapa, ne craint pas d’aligner des raccourcis simplistes.
Un parmi tant d’autres : l’attentat qui frappa une association patronale turque (une représentation de la TÜSIAD ?) et qui profiterait au terrorisme islamiste..
Ah bon ?.. J’aimerais que l’on m’explique..
Il me semblait pourtant que les milieux d’affaires appréciaient plutôt Mr Gül et sa ligne libérale...
Il y eut, par le passé (vers 1997), un attentat touchant un des frêres Sabanci, à l’époque à la tête du patronat turc, et dont fut accusée une activiste d’extrème gauche, Feriye Erdal, qui, par un « heureux » hasard, avait été placée par l’ANPE locale dans le personnel d’entretien de l’immeuble de Beyoglu où avaient lieu les réunions de l’institution..
Dans la droite ligne des techniques de « stratégies de la tension », le meurtre de Sabanci aurait été l’oeuvre d’éléments incontrôlés du M.I.T. (services secrets de la république, liés à l’OTAN).
Sabanci, originaire d’Adana, gênait certains faucons par ses positions modérées sur la question kurde.
Réfugiée en Belgique, Feriye Erdal continue de clamer son innocence..
gAZi bORAt
