C’est vrai que dans ce slogan, « we work, you play », on peut lire une certaine infantilisation des consommateurs. Ou une nouvelle forme d’inégalité entre ceux qui travaillent et ceux qui jouent. Oui, mais qui sont les véritables privilégiés ? Le slogan laisse entendre que ce seraient ceux qui jouent. Est-ce si sûr ? Ce qui est passé sous silence, en tout cas, c’est que la distinction entre travail et jeu n’est pas aussi nette que ce qu’il paraît. On peut « prendre son pied » en travaillant. A condition de ne pas être prisonnier de tâches subalternes, inintéressantes ou déconsidérées. Le vrai avantage, ce n’est pas de jouer pendant que les autres triment dur pour vous. C’est d’avoir du plaisir dans son travail et suffisamment de revenus du travail (ou autres) pour s’amuser aussi quand on ne travaille pas.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération