Je n’ai pas parlé de la qualité du manuscrit pour la simple raison que ce n’est pas le sujet de cet article, mais bien la relation amicale, contractuelle, sociale, de l’auteur avec son éditeur et inversement. Pour gagner de l’argent, l’éditeur a une quatrième solution : utiliser les trois premières pour dégager des marges (quoi que les subventions du CNL ne représentent pas grand-chose, et qu’un éditeur digne de ce nom ne fait pas payer son auteur) et investir dans de jeunes auteurs en attendant un retour qui ne se produit qu’après plusieurs livres publiés. Ce qui suppose donc d’avoir les reins assez solides. Quant à Proust, il a publié à compte d’auteur parce que son manuscrit a paru trop gros à la NRF, Gide ayant reconnu plus tard s’être trompé. Impatient, ne voulant attendre, il s’est tourné vers Bernard Grasset, à une époque où le compte d’auteur était pratique courante.
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