@ Mr Bilger
Il est une catégorie de victimes dont vous ne parlez jamais et qui a pourtant une existence réelle : Ce sont les innocents injustement accusés, victimes d’une justice expéditive, mises en examen pour des crimes non commis et parfois inexistants en matière sexuelle, flanqués en détention arbitraire avec des séquelles à vie avant qu’on reconnaisse leur innocence et tout cela uniquement pour satisfaire le besoin de démontrer une certaine efficacité démagogique ! 583 années de détentions injustifiées ont été indemnisées pour la seule année 2003 avec des aumônes financières ridicules pour seule réparation de préjudices matériels et moraux extrêmement graves, infligés par une prétendue « justice » souveraine et méprisante. Pour ces victimes de l’injustice, le rôle thérapeutique que vous attribuez à l’institution judiciaire en déclarant fièrement :« L’illustration exemplaire de ce à quoi sert la justice, de la grandeur de notre mission : les défendre dans leur solitude et leur faiblesse » devient « La persécution exemplaire dont est capable la justice, de la déviance de sa mission : les écraser dans leur solitude et leur innocence ». Mais il est vrai que parler de ses propres victimes, reconnaître ses propres erreurs est une mission beaucoup moins noble que le discours sur « les aspects thérapeutiques de la justice ». A propos, ces victimes sont-elles aussi coupables d’être victimes ? Leur donne-t-on le droit de se plaindre de leur « bourreau » ?
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