@ Loindelà. Encore une fois je n’ai pas dit que l’université ne devait jamais accepter de contributions privées, mais celles-ci ne doivent pas être en position de remplacer la mission étatique. Quant au système américain, je suis bien contente pour vous que vous en ayiez retiré toute satisfaction, mais je vous renvoie tout de même à l’article de Christopher Newfield paru dans « le Monde diplomatique » de ce mois, qui ne partage pas du tout votre vision idyllique. Cette synthèse, qui stigmatise l’état actuel de ce système, par rapport à ce qu’il fut autrefois, me semble excellente. L’auteur est professeur à l’université de Californie ; peut-être, ne venant pas d’un quelconque idéologue de chez nous, ses propos auront-ils plus de valeur à vos yeux. J’ajouterai cependant que les idéologies, dans mon optique, ne sont pas des dogmes, mais des boîtes à outils au service du contrat social. Et c’est bien pour cela qu’on ne devrait jamais s’en passer. Un pragmatisme dépourvu de toute vision d’ensemble et de toute réflexion politique contient les excès de la mondialisation financière actuelle.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération