très bon article de fond. On rappellera aussi que c’est bien la superficialité volontaire de certains esprits qui font tout valser dans l’irrationel au lieu de plonger dans les profondeurs du sensé. Des banalités apparentes (qui ne le sont que par habitude - les rôles, les problèmes exposés, les solutions violentes ou meurtrières posées-là comme des évidences, les névroses ou pire les situations de mobbing montrées comme la norme et la compétition acharnée et usante de forces vives pour rien, par pur appêtit de reconnaissance, c’est à dire pour l’égo, cette bulle spéculative sur l’être donc où le malsain prend place, , l’enfantillage autour de ce qu’on peut capter de l’être, l’attirance malsaine vers ce qui est le plus banal dans l’homme, sa sexualité et sa lutte avec ses faiblesses et ses désirs, sommes de toutes les souffrances et le genre de jouïssances absurdes qui consistent à se sentir hissé par l’attristement, l’abaissement et l’exploitation d’autrui - regard posé sur cet être qui donne justement la possibilité de découvrir les forces nichées justement là où la société de l’égo ne veut pas la voir, là où il n’est plus, là où l’être est lui-même, désemparé, relégué à la perte et plein de sa propre absence et du coup directement en lien avec tout ce qui soutient la vie.
Vous avez raison que le cynisme qui caractérise la profusion de séries télévisées qu’on peut allègrement assimiler à des actes de colonialisme spirituel, visant non la grandeur de l’être qui cherche son unité avec le vivant, mais vantant les verbiages incessants comme de hauts faits de l’esprit quand il n’est que remplissage et tentaives de détourner la vérité au profit d’une autre, d’un mensonge forcément, rendant de fait la vérité sur notre propre nature impossible à atteindre.
Et les grimaces, pas celles de Marceau ou de Dimitri, pas les grimaces poétiques qui extrapôlent nos mimiques humaines et belles pour nous montrer la profondeur des expressions des sentiments, mais les grimaces du volatile, de ce qui est sans visage et qui, insidieusement torture l’homme dans son esprit lui renvoyant une image désuette, stupide ou imbécile de lui-même, ce qui peut être récréatif quand on a l’outrecuidance de se considérer PLUS qu’un homme et qu’on ne reconnait pas les insultes à l’être dont tant de séries nous abreuvent ou qui nous rabougrissent à des violences perpétuelles et ignobles, des super-flics, l’évidence-même des individus apportant de l’ordre au monde... quand ce sont les personnes ayant récoltées un peu de sagesses et de compréhension qui donnent de la stabilité et des perspectives viables au lieu du grand n’importe quoi qui doit stimuler haine et dépit pour entretenir la machine de guerre.
Oui, je partage la sensation que les séries macabres proviennent d’une vraie politique d’expansion impériale.
Quand à la superficialité absolue avec laquelle Nico 1er se vante de *secouer« les instances internationales, on ne pourrait que lui souhaiter de cesser d’insulter des nations pour vanter les valeurs de la France, le dérapage de Rama Yade en disant »la France n’est pas la Chine ou la Russie" font partie de cette manie qui semble habituelle maintenant, celle de croire qu’on peut traiter tout un continent comme l’Afrique de fainéants et y voir encore une source de satisfaction personelle, ne se rendant pas compte que ceux, entendant et pas idiots du tout, se sentent déshumanisés, ne pourront si vite oublier les blessures infligées par des paroles qui, en plus, se voulaient engageantes et sensées appeler de la coopération. Elles ne peuvent que révéler méfiance et défiance, quand elles viennent soutenir justement ce qui ne nous est pas donné en tant qu’individu : le pouvoir de décider pour l’autre. Idem vis-à-vis de la Turquie ou de la communauté européenne en passant par sa banque centrale et ses directeurs ou pire, contre les citoyens europeéns eux-mêmes en faisant croire qu’on s’occupe de leurs attentes quand en réalité il n’y a que ruine et désolation qui soit réellement financée et l’obstruction d’un avenir plus équilibré et harmonieux entre les peuples.
J’ai encore le besoin de souligner ici ce genre de blablas qui se veulent rassurants ou « à mourir de rire » mais qui cachent les haines les plus farouches pace qu’elles cachent l’essentiel sous le couvert de la rigolade.
Un exemple... on nous remet le grand plan de réforme de l’ONU sur la table... après avoir passé quelques années à discréditer son rôle incontournable pourtant, à s’échiner à démontrer à qel point la société civile peut manquer de moyens quand des hommes brutaux , idiots et sans scrupules prétendent régenter le monde par la terreur, sans toutefois dire ce que renferme ce plan, chacun étant envoyé à sa propre idée de réforme... réfléchissez.
Plus insidieux on ne peut pas, car ainsi chacun se leurre avec sa propre bonne volonté ! En croyant que la nature de l’autre est bonne aussi et que réforme sous-entend un mieux-aller. Pourtant ça fait longtemps qu’on reconnait que ce terme surabusé sert des fins rétrogrades et doivent nous ramener au moyen-âge (que dis-je... à l’ère sombre des prédateurs reptiliens).
En l’occurence ce n’est pas de réformer la civilisation pour aller vers plus d’autorité citoyenne, une fois encore, ce qui serait digne du néo-cortex de l’être humain, mais de procéder à un grand redécoupage planétaire en gigantesques zones de production, faisant fi de la diversité nécessaire aux espèces et surtout, propulsé sous l’égide de companies telles Monsanto dont l’objectif est clairement d’asservir l’humanité aux vendeurs de semences. Les brevets sur le vivant et autres saloperies qui permettront à ces entreprises de percevoir des taxes sur chaque éleveur de truites sur le monde parce que tel gène des truites aura été modifié partout et que ce gène se trouvera breveté. Un grande prison organique, voilà ce qu’on nous prépare et face à tant de malignité je laisse personellement au créateur de décider du sort de ce genre d’égarements et ce qu’il convient d’en faire, car moi j’en dirais : RIEN, les gênes c’est comme pour toutes les créatures et toutes les espèces vivantes, qu’elles soient minérales, végétales ou animales , foutez leur la paix ! Et aimez-les si vous voulez les voir prospérer et nous nourrir !
D’ailleurs les outils sociétals à acquérir, les évolutions, sont constamment remises à plus tard, l’approfondissement de la société dans ses bases plutôt que dans ses hauteurs luxuriantes et lévitantes, sont toujours à venir dans les grands discours, ils ne sont jamais au présent, il faut souffrir encore un peu et encore un peu et encore un peu pendant que ces messieurs-dames sirotent caviar et cocktails de milliardaires et que les enfants explosent à l’autre bout du monde sur des champs minés entretenus avec cette légèreté insouciante des mêmes qui se croient supérieurs. Si pauvres au regard du miroir qui les attend.
Car nous ne sommes plus dupes, le miroir qu’on nous tend est bien un miroir déformant la vérité, la travestissant sans vergogne et sans relâche, lui collant calomnie sur calomnie pour complaire aux jalousies et autres germes de maladie, application extrême à laquelle ils s’adonnent leur barrant de fait toute possibilité ultérieure de trouver LEUR vérité.
Merci pour ces réflexions édifiantes en ces heures sombres et troubles. Dans toutes ces panoplies de folies médiatiques je suis heureux de constater que de si lucides esprits sont présents et s’expriment.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération