3 remarques à propos du contenu de l’article : Tout d’abord l’état des banques actuellement n’est pas celui que vous décrivez. La crise est profonde notamment sur le marché du crédit interbancaire (voir les provisions que passent en ce moment la DB) et sur les marchés, personne ne comprend vraiment pourquoi un krach boursier n’a pas encore eu lieu, le marché du crédit étant complètement mort. L’argent injecté par les banques centrales ne sert à rien dans ce cas car il ne peut pas être injecté au coeur du problème. Attendez un peu et regardez les prochaines publications de résultats des banques d’investissements de la SG, de BNP notamment. En ce qui concerne l’état financier de l’état, il ne faut pas oublier de compter d’une part les actifs de l’état français et d’autre part, l’état des autres états. Le problème n’est pas tant la dette en valeur absolue que la dette en valeur relative, d’une part par rapport aux autres dettes et d’autres part par rapport aux créanciers. L’histoire résente et moins récente regorge d’états qui n’ont pas vraiment honoré toutes leurs dettes et ne s’en sont pas vraiment plus mal portés. Pour finir, tout ceci, le fond, n’a que peu d’importance dans la « faillite » de fillon. laurent Solly avant d’aller exercer ses talents chez TF1 avait bien résumé un des piliers de la pensée de l’équipe au pouvoir (la réalité ne compte pas tant que la perception qu’en ont les gens). Il faut plutôt chercher dans le « pourquoi » de l’utilisation du mot « faillite » les vrais problèmes ou aventures qui attendent les français. Le « karcher » de Sarkozy a été le début d’une longue liste de manipulation de l’opinion publique avec les mots. Nous avons maintenant « faillite » et « guerre » de Kouchner. Je pense pour ma part que tout ceci n’a pour but que de fidéliser, grtâce à un savant jeu de billard à 3 bandes l’électorat qui adhère en masse au national sarkozysme : les + de 65 ans, qui sont majoritaires et ne veulent surtout pas que les choses changent pour eux (c’est naturel) et sont donc les plus enclins à réformer la manière dont vivent les autres, qui les financent.. (lire à ce sujet le Papy krach de bernard Spitz) Les crises financières ne sont dans cette optique qu’un outil dont il faut savoir se servir médiatiquement.
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