Cher COLRE,

Manifestement, vous ne m’avez pas bien compris.

Mon propos n’était pas d’opposer victimes et coupables, certes une démocratie doit envisager ces deux paramètres avec un traitement approprié, mais ce que je disais c’est qu’en France, à trop vouloir défendre les coupables on méprise leurs victimes.

Ce que vous avez du très bien comprendre mais vous détournez mes propos.

Vous dîtes « Or, on plaint les victimes, cela ne fait aucun doute ». Mais les victimes n’ont que faire de la pitié et de la commisération de la part de la justice, elles n’ont pas besoin d’être traitées en « pauvres » victimes, ce qu’elles attendent c’est qu’on reconnaisse leurs droits légitimes.

Et surtout qu’on cesse de considérer que les coupables doivent bénéficier de davantage d’égards, ce que vous admettez en disant que la démocratie se juge plus dans son attitude envers les coupables qu’envers les victimes. En quoi les criminels auraient ils plus de droits que les victimes ? Vous confondez patrie des droits de l’homme et patrie des droits des criminels, tout comme la ligue des droits du même nom !

Les exemples ne manquent pas. Que dire de la justice lorsqu’on remet en liberté au bout d’un an un criminel sexuel condamné à quinze pour un vice de procédure qui tient au fait que le greffier avait omis de parapher un document ? N’est ce pas là la marque d’un bras d’honneur fait aux droits des victimes par la société ? Une signature sur un papier vaut elle plus qu’une fille violée et torturée ?

De plus, votre commentaire glisse insidieusement vers l’inacceptable : « Les dictatures et la loi du talion sont exemplaires pour punir les coupables » Tiens donc, le régime nazi n’était il pas une dictature ?

En quoi les juifs d’Europe étaient ils coupables ?

Les régimes dictatoriaux ont cela de spécifique qu’ils persécutents les innocents, ne confondez pas tout !!!