La question de cette dette, comme toujours, dépend de l’usage que l’on en fait. Si la SNCF peut sur la base de ses profits rembourser tout ou partie de cette dette ; elle n’est pas à la charge de l’état pour toujours : il ne s’agirait que d’un investissement de celui-ci via la SNCF comme le fait chaque entreprise par rapport aux banques et/ ou au marché financier ; dans ce cas la SNCF ne fait qu’emprunter à l’état pour investir et cette dette de l’état n’est que provisoire ; dans le cas contraire il s’agit en effet d’une dette de l’état que celui-ci peut combler dans le prix de vente, en privatisant, même partiellement, la SNCF ou en augmentant les impôts.
C’est pourquoi il ne faut pas fétichiser cette dette : je rappelle que l’économie capitaliste ne marche qu’à crédit ; et l’état ne fait pas exception. Ce que l’on peut reprocher à l’usage de la dette par NS (qu’il a creusée par sa politique fiscale) c’est qu’elle n’est pas une dette pour investir mais pour conforter la rente de situation des plus fortunés en prétendant que ceux-ci vont consommer davantage ou investir leur surplus dans des PMI-PME innovantes et donc à rentabilité risquée ; ce qui reste à prouver...
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