La triste vérité est qu’il n’y a pas assez de taxis à Paris, et que c’est le résultat d’une politique délibérée des taxis dans le but de conserver leurs privilèges. Car si, partout dans le monde, le taxi est un brave gars, le plus souvent immigré de fraîche date, qui a trouvé un job pas trop qualifié pour gagner son croûton, en France, c’est différent, attention, on a des Ârtisans-Tâxis. Que dis-je, artisan, Artiste ! Créateur en kilomètres !
Bref, une corporation protégée comme celle des notaires et des commissaires-priseurs, sans qu’aucune raison pratique ne justifie cette protection. A une époque où l’on remet en cause les « avantages scandaleux » de fonctionnaires qui se lèvent à trois heures du matin pour nous conduire au boulot, il faudrait songer, peut-être, à remettre en cause ce système qui nous vient des antiques fiacres parisiens. Le problème, c’est que les taxis votent Sarkozy, et pas les cheminots.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération