Le droit à l’intégrité de sa personne et à la vie est un droit inaliénable. Ce droit fondamental demeure un voeu pieu s’il ne s’accompagne pas du droit à la légitime défense, qui permet à une personne de se protéger contre une agression. Une arme à feu peut être un outil valable pour l’exercice de ce droit, particulièrement si on fait face à un agresseur lui-même armé. Le port d,arme par les civils devrait être autorisé, ou tout au moins la possibilité de conserver une arme à portée de la main à son domicile. Il ne s’agit pas d’un permis de tuer, car si on s’en sert, on devra faire face à la justice et pouvoir prouver que l’utilisation de l’arme était légitime. On devra également faire face à la justice si, à cause d’un entreposage négligent, une personne non autorisée cause blessures ou dommages avec notre arme. Comme pour l’utilisation d’une automobile, il faudrait qu’une personne désireuse de porter une arme aux fins de protection suive un cours sur : le maniement sécuritaire, les circonstances (rares) qui justifient l’utilisation d’une arme et les conséquences juridiques d’une utilisation abusive (allant jusqu’à faire face à une accusation de meurtre). Je sais que je préférerais personnellement faire face à la justice plutôt que d’assister à l’enterrement d’un proche ou qu’eux assistent à mes funérailles.
En passant, au Canada, aux U.S.A et dans la plupart des pays d’europe, les armes étaient en vente libre jusque dans les années 1930, et le port d’arme ne nécessitait souvent aucun type de permis. Pourtant, le taux d’homicide par 100 000 habitants était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui.
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