@ Mjolnir :
Vous continuez de jouer sur les mots, le mot « cluster » désigne un groupe d’individus qui partagent les mêmes marqueurs génétiques, dans ces conditions si vous ne voulez pas appelez celà une « race », appelez-le comme vous voudrez, mais les auteurs indiquent bien dans leur article que la notion de « cluster » recouvre bien la notion communément appelé « race ».
Les Européens (à l’exception des Basques, Finnois, Magyars et Estoniens) partagent une origine raciale commune avec les Iraniens (ou plus précisemment : les Perses), avec les Kurdes, Arméniens, avec la plupart des peuples Afghans (notamment les Pachtounes), avec la plupart des peuples du Pakistan, ainsi qu’avec les peuples d’Inde du Nord.
Tous ces peuples ont une origine commune et parlent des langues qui sont apparentées. On pense que le foyer d’origine de ce groupe ethnique était situé dans la région des steppes comprises au Nord-Est de la Mer Noire sur le cours de la Volga, il y a cinq mille ans.
Lorsque les marqueurs génétiques et la langue convergent pour désigner un groupe homogène d’individus, vous pouvez appeler celà comme vous voudrez, la terminologie n’a pas beaucoup d’importance.
Quant à l’apparance physique, elle n’en a pas beaucoup non plus. La différence de couleur de peau entre un Suédois et un Bengali tient au fait qu’ils ont vécu dans des régions et des conditions d’environnement très différentes pendant suffisamment longtemps, il n’empêche qu’ils appartiennent tous deux à un seul et même groupe ethnique.
Figurez-vous que la langue indo-européenne qui est restée la plus proche, sur le plan de la syntaxe, des deux langues de cette famille les plus anciennes que l’on connaisse, c’est à dire le Sanskrit et l’Iranien Ancien, n’est pas l’Urdu, l’Indhi, le Penjabi, ou le Farsi, comme on pourrait le penser, mais c’est .....le Lithuanien !
Notons qu’autrefois la zone géographique occupée par les peuples indo-européens était d’un seul tenant et qu’elle a été coupée en deux par la poussée vers l’Ouest des peuples Turcs, qui ont eux aussi une signature génétique commune et qui parlent eux aussi des langues étroitement apparentées qu’on appellent « langues altaïques » (ou « turciques »).
Cette coupure s’est réalisée dans la région où se trouvent aujourd’hui entre-mêlés les peuples Turciques, Indoeuropéens et Sémitiques (Arabes), entre l’Iran, l’Irak, la Turquie, l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
Une région qui justement fait parler d’elle aujourd’hui encore !
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