En ce qui concerne l’ulcer gastrique, il est difficile de passer sous silence le fait que la responsabilité avérée d’une bactérie (helicobacter pylori) dans de nombreux cas et son traitement par antibiotique a permis de guérir les patients concernés, ce que ne permettent pas les cornichons. Certes, le coût d’un traitement ne garantit en rien son efficacité, mais on ne peut non plus faire l’impasse sur les facteurs qui déclenchent ou aggravent cette pathologie : le tabac, entre autres. La suppression de ces facteurs est indispensable au traitement de la maladie, et le plus souvent sans incidence sur le budget de l’Assurance Maladie. Mais le risque est d’ouvrir un débat sans fin sur la responsabilité individuelle et ses conséquences, médicales et financières.
A propos des laboratoires pharmaceutiques, la situation est paradoxale : ils investissent lourdement en communication pour déclencher ou améliorer la prescription de leurs molécules respectives, mais n’osent pas évoquer le problème de l’observance des traitements prescrits. La crainte d’un surcoût initial, et d’une réaction défavorable de l’Assurance Maladie les en dissuade, quel que soit le bénéfice à moyen et long terme pour les patients. Malheureusement, une ordonnance ne suffit pas au succès d’un traitement, aider nos patients pendant leur traitement, et en assurer la surveillance éventuelle sont deux conditions essentielles, trop souvent irréalisables dans de bonnes conditions.
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