Bonjour,
Je m’étais déjà rendu compte à quel point le diésel sentait la merde, mais je n’imaginais pas à quel point il pouvait ainsi respirer la MORT !
On peut se rendre compte que notre bonheur, notre confort, notre cocon est lourdement assis sur la ruine du pauvre tiers monde, tant nos fêtes sonnent faux et finissent noyées dans l’alcool. Il n’est pas inéluctable de dépendre de ce puissant système puisque nous savons aujourd’hui produire notre courant sur nos toits, pomper notre eau pure par l’éolien et la chauffer par le solaire. On peut même circuler avec ce carburant fruit de la décomposition de nos végétaux confinés en ensilage au fond du jardin.
Il y a deux ans, le vingt et un Juin, je suis allé à l’Olympia écouter cinq groupes. Deux d’entre eux venaient du Brésil. Le premier, très Bossa, chantait sans coeur, une belle musique très complexe et harmonique, mais sans aucun sentiment. Beau, mais vide. Le second, chantait un peu plus rustique et pleurait pour son pays démoli. Il a même dit quelques mots en français. Il semblait appeler au secours et personne ne s’est rendu compte de rien, tout le monde dansait et s’éclatait égoïstement sur la misère qui dégoulinait de cette complainte émouvante...Même quand tu gueules ou pleures l’inégalité de ce monde en bon français, personne ne comprends la tristesse entre les lignes...
S’il y a un monde meilleur, c’est sans aucun doute ailleurs !
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