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Blackeagle 23 novembre 2007 15:21

Ce raisonnement est quelque peu derangeant. Car en nous comparant au reste du monde et en disant que notre systéme éducatif supérieur est moins démocratique bien qu’il soit quasiement gratuit mais parcequ’il existe tout de même une sélection en DEUG ou License maintenant. Vous oubliez de préciser que dans le reste du monde, la plupart du temps, il y a une sélection par l’argent au préalable. Ce qui n’est surement pas plus démocratique, et qui n’est certainement pas une maniére meilleure de lutter contre une société de caste.

De la même maniére vous semblez fustiger les concours d’entrée aux grandes ecoles. Quel moyen plus démocratique peut il exister. Sachant que ces écoles, vu les moyens que requiére la formation qu’elle dispense pour chaque étudiant, ne peuvent matériellement pas l’offrir à tout le monde, une sélection doit être effectuée. La sélection se fait alors sur les compétences et uniquement les compétences des postulants. Je ne vois pas quel systéme de sélection serait plus démocratique. Préféreriez vous que la selection se fasse par l’argent ou par quel autre moyen ? La motivation ? comment mesure-t-on objectivement la motivation ? Par une sorte d’entretient d’embauche......un tel procédé serait énormement subjectif, ouvrirai la voie au pistonage, et ne mesurerai pas réelement la motivation mais la capacité à communiquer à autrui cette motivation. Autrement dit la sélection se ferai aussi sur votre aptitude à communiquer facilement et sur l’entente qui pourrait naitre entre vous et l’interlocuteur.

De plus, vous semblez fustiger la prédominance qu’a à l’université le savoir abstrait ou le « maniment des idées ». Au dépent des savoir manuels et autre. Vous semblez également regrétter que l’université n’ai pas évoluée de façon à être plus professionalisante.

Je pense qu’il est des choses qu’il faut clairement poser ici. 1. (un peu hors sujet mais pas tant que ça). La mission premiére et qui doit rester sa mission premiére de l’éducation nationnale (primaire et secondaire) est de former un citoyen. C’est à dire une personne apte voter. Nous avons fait le choix de la démocratie, pour que ce choix soit viable, il faut que le peuple soit apte à assummer son devoir. Pour celà, il faut que l’éducation nationale : a. transmette les savoirs qui permettront aux futurs citoyens de comprendre le monde et les choix qu’il sera amener à faire. b. Former des esprits libres qui construisent leurs propres visions du monde et soient capable d’analyser et de remetre en cause les informations qu’ils reçoivent.

2. La mission premiére de l’université est d’organiser le partage du savoir. Que chaque citoyen puisse à tout moment de sa vie et de façon quasiement gratuite avoir accés aux savoirs disponibles. Celà repond aux impératifs de liberté et d’égalité de notre république. Au quel cas les société qui nous ont précédées était basées sur la domination d’une minorité de la population par la détention et la conservation du pouvoir. Le BAC ne constitue que la certification par l’état d’apitude de la personne à recevoir l’enseignement dispensé à l’université.

Il découle de ces deux points que l’université n’est pas là pour trouver un emploi aux étudiants. S’il veulent être former à un emploi, il existe les filiaires professionnelles. Qu’en conséquence, la transmission des savoirs de l’esprit est logiquement prépondérante à l’université.

En revanche, vous avez raison sur un point, les castes se reproduisent et les grandes ecoles sont maintenant quasiement reservée à ceux qui ont des parents qui on fait le même type d’études. Celà est un probléme. Seulement le probléme ne viens pas du concours car je ne vois pas d’autres moyens de sélection plus justes. Le probléme vient de l’enseignement primaire et secondaire qui n’arrive pas à éléver au même niveau de savoir et de liberté d’esprit des élèves venant de classes sociales différentes. Pour autant, l’école ou l’université ne doivent pas être professionalisée car celà reviendrait à accentuer cette disparité en reservant les savoirs de l’esprit à ceux qui peuvent les acquerir par eux même.

Dans le primaire et le secondaire, je ne vois pas les moyens qui permettraient de résoudre ce probléme. Sans doute les méthodes pédagogiques actuelles ne sont pas optimales.

Dans l’université, il est évident qu’il y a un souci où certaine filiaire sont surchagées et que les gens qui les suivent, à la sortie ne trouvent pas de travail. Il ne faut remettre en cause la mission de l’université mais en revanche, il faut mieux orienter les élève. L’université dispense des cours à des personnes majeures, apte à faire des choix autonomes. Il faut mieux responsabiliser les élèves dés la terminale, mieux les informer sur les filiaires disponibles, leurs débouchés, et les enjeux pour leur avenir personnel. Aprés on ne peut qu’espérer qu’une personne majeur fasse un choix responsable. Si elle ne le fait pas et met son avenir en peril par ses propre choix, celà ne peut pas être de la responsabilité de l’état.

Le fait que les formations suivies à l’université donne des diplome valorisable sur le plan proffessionnel signifie simplement que dans l’économie actuelle, avoir acquis des savoirs vous donne des aptitudes pour exercer des professions. Celà ne doit pas conduire la mission de l’université. L’université doit être apte à offrir l’ensemble des savoirs disponibles. Ensuite, les entreprises determinent quels savoirs leurs sont utiles. Au quel cas il peut être interressant pour les entreprises de co financer certaine filiaire permettant ainsi à l’université d’ameliorer la qualité de l’enseignement.


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