La différence entre la presse gratuite et le petit pain au chocolat gratuit, c’est qu’il n’est pas possible de faire de la pub sur le petit pain au chocolat.
Sinon, je suis d’accord avec vous pour dire que la gratuité a généralement pour effet de dévaloriser le produit.
Certains villes avaient tenté d’instaurer les transports en commun gratuits : but honorable de rendre le transport collectif facile d’accès. Malheureusement, les dégradations se sont multipliées, les usagers ne respectaient plus les chauffeurs, les arrêts, etc. En conclusion, à ma connaissance, il n’y a plus aucune ville en France aujourd’hui qui pratique le tansport collectif gratuit.
C’est pareil pour les droits sociaux. L’accès au médecin est gratuit, donc les patients vont en voir un, et puis un deuxième. Les ordonnances ne sont pas respectées (combien de patients suivent à la lettre le traitement jusqu’au bout ?) ... de toute façon, ce n’est pas grave : s’ils retombent malade, ils retourneront chez le médecins ...
Voyez les facs : dans les facs payantes, les étudiants respectent le matériel, les bureaux, les installations ... dans les facs gratuites, c’est parfois Beyrouth.
La gratuité corrompt la relation car elle fait croire que cela ne coute rien. La responsabilisation des individus nait à partir du moment où ces individus sont sollicités dans leur portefeuille. Lorsqu’ils paient un service, soudainement, les abus de comportement disparaissent et la relation redevient une relation prestataire-usager.
Désol pour cette digression par rapport au sujet ...
Bien cordialement,
Icks PEY
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