• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


armand armand 21 décembre 2007 09:39

Les opinions exprimées ci-dessus montrent bien qu’il y a plusieurs manières d’aborder le problème, et qu’aucune n’entraîne des résultats infaillibles. Refuser le carcan contraignant des prépas, c’est bien (c’est pour ça, d’ailleurs, que l’ai fui l’hypokhâgne pour la fac), mais sans contraintes il y aura toujours de nombreux étudiants qui préféreront sécher les cours parce que : - ils ne se sont pas réveillés ; - ils ont autre chose à faire ; - ils se sont ennuyés la dernière fois, etc.

Je me targue de faire des cours intéressants, il m’arrive régulièrement de reprendre le cours, de revenir en arrière, dès fois que l’assimilation n’a pas été au rendez-vous, j’accepe parfaitement les questions, il n’empêche qu’en L2, une option que j’enseigne fonctionne avec la moitié des inscrits.

Quant au débat sur le contenu et l’articulation cours-emploi, là aussi, quadrature du cercle. Pourquoi exiger une telle spécialisation simplement parce que l’un des patronats les plus rétrogrades et bornés du monde y serait plus favorable, là où on recrute des diplômés en philo ou en sociologie dans la banque aux USA ou au Japon ?

On ne peut vouloir une université libre (c’est-à-dire où l’on fait confiance à l’autonomie et à la maturité des étudiants pour choisir leurs filières et assister aux cours comme ils l’entendent) et en même temps escompter une rentabilité immédiate question emploi.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès