Finalement, le gênant de l’histoire, c’est que les amoureux ont l’air d’être là sur commande. Relent d’Onassis-Kennedy, sauf que ni l’un ni l’autre des protagonistes d’aujourd’hui ne font le poid. Deux midinettes. Il y a trois semaines, ils ne se connaissaient pas. La journaliste du Figaro, la rameuse, la présentatrice télé occupaient le lit, mais motus dans la presse.

Là, le staff des storytellers a juge la Bruni convenable pour occuper la presse, laquelle a le feu vert pour dévoiler.Les yeux de la Bruni sont en permanence à la recherche des paparazzi qu’elle n’a aucun mal à trouver et sa manière de se mettre en scène par rapport à eux est la marque de son « métier ». Elle est visiblement là pour ça.C’est quoi, ce cirque ?... Pour amuser la galerie ?... C’est « les feux de l’amour » ?...Après ils vont se chamailler ?... elle va épouser Bolloré ?...Retourner avec Arnaud Klarsfeld ?...

Vous vous foutez de notre gueule ?...

Sauf que les français ne marchent pas.

Tout cela est grossier, de mauvais goût, gros comme un camion.

On a peu de peine à imaginer ce que doivent penser Angela et Brown... Déjà qu’Angela a du mal à supporter la familiarité désinvolte et très mal élevée du petit français, je ne suis pas sûr que cette escapade pseudo-sentimentale - qui ressemble davantage aux couples étranges Bündchen-di Caprio, Schiffer-la tapette enchantée, dont on a mis à jour les contrats de circonstances - que cette histoire pour roman-photos soit de nature à améliorer les relations de la France dans le difficile contexte européen actuel.

Messieurs les storytellers, vous vous êtes plantés avec l’égérie du Ritz et du Costes, j’ai nommé Carla Bruni-Tedeschi. Déjà à Marseille, au début du siècle dernier, on parlait de Clara Tambour avec de semblables commentaires... Ce qui la fiche franchement mal...

Revoyez votre copie et présentez nous autre chose que les écuries d’Élite, les filles de chez Catherine, les putes à Gobbi, pour ne pas dire pire.