Si le sujet de l’article n’est pas la délinquance mais la psychopathie, les deux sujets ont évidemment partie liée, j’en veux pour preuve le débat actuel autour du projet de loi sur la rétention préventive.
Le propre du pervers est de pouvoir soutenir au juge qu’il n’est pas responsable de ses actes répréhensibles, et au psy qu’il dispose de toutes se facultés mentales. A ce titre on pourrait dire que le projet de loi sur la rétention préventive punit les pervers par là où ils ont péché.
Est-ce satisfaisant ? Non, parce que l’on ne peut punir une personne pour une chose et pour son contraire, sous peine d’agir comme elle. C’est là tout le paradoxe de ce projet de loi : peut-on punir quelqu’un pour un acte délictueux, et considérer dans le même temps qu’il est incapable de se conduire normalement ? La réponse est non, évidemment.
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