"le déficit budgétaire prévisionnel est d’environ 40 milliards d’euros, les intérêts de la dette également d’environ 40 milliards d’euros, (cette compensation est quand même instructive par le fait que sans dette le budget de la France serait à l’équilibre, pourrait se contenter d’une croissance molle et donnerait de quoi faire mentir les misérabilistes qui présentent l’économie française comme un marasme complet),"
La dette française n’est depuis 1980 que grossi du fait du paiement des intérêts. En ayant abandonné leur souveraineté monétaire, les états sont des sujets de la finance. Ils se sont coupés les ailes. Ils se trouvent dans l’obligation de vendre des services publics très efficaces (EDF).
L’assujetissement de la chose publique aux pouvoirs financiers entraine irrémédiablement la minarchisation (état réduit à sa plus simple expression) :
- fin du capitalisme d’état (dans le sens gaullien, et non soviétique) ;
- fin du modèle social ;
- accélération des différences sociales (réduction de la redistribution) ;
Mais ne croyez pas que cela désendette l’état, car la dette de l’état est la soupape permettant d’établir une confiance grâce à l’épargne, dans notre système de monnaie d’endettement : les ménages français ne sont pas prêts à supporter la dette à la place de l’état à l’instar des anglais (même si collectivement ils le font via l’impôt).
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