Même si certain sites de musique en ligne marche bien (itunes pour la variété , beatport pour l’électronique).
Leur rentabilité est très faible par rapport à la distribution classique, et ils ne font pas vivre autant de monde qu’avant (plus de distributeurs , de labels , de graphistes pour les pochettes , de promotion en magasin , fin des journaux spécialisés , etc ...).
Il est claire aujourd’hui que le secteur de la musique est moribond , trop d’offre de qualité moindre , peu de débouchés , etc ...
Et le secteur des sonneries pour téléphone semble aussi ralentir.
Ce ne sont pas les quelques initiatives isolées , telles celles de Radiohead qui vont permettront de sauver le business.
A qui la faute ?
aux téléchargeurs eux même qui n’attribuent aucune valeur aux biens immatériels , alors que faire un disque , çA coute énormément quand on veut le réaliser dans des conditions pro.
A l’industrie bien sur qui 1. criminalise ses clients à cout de procès et de lois liberticides , comme si on allait en retour acheter chez eux ...
2 aurait dut au bon moment proposer des services et négocier avec les acteurs tels que napster et autre , pour éduquer au plus vite le consommateur , maintenant , c’est trop tard.
Aujourd’hui , les seules musiciens qui s’en sortent sont ceux qui misent sur le spectacle et non sur la production en studio , et encore.
A la rigueur , le seul avantage de la distribution numérique est une hypothétique rentabilité sur le long terme ( 5 , 10 ans car pas d’épuisement des stocks) , mais on ne peut plus s’enrichir rapidement dans ce milieux , c’est fini.
C’est aussi une chance pour la plupart des artistes non anglophones qui n’étaient bien sur pas distribués de se faire connaitre avec comme débouchés des concerts dans les pays du nord s’ils ont assez de notoriété.