Je vais être de mauvaise foi. Quand j’étais enfant, après la guerre, dans une famille ouvrière, il n’y avait pas de problème d’obésité. Il est vrai que ma mère ne travaillait pas et faisait la cuisine traditionnelle, mon père tenait un jardin ouvrier. A 10 heures à l’école, c’était deux tranches du pain de 500 g, tartinées à la vache-qui-rit. Je me rends compte aujourd’hui que j’étais un privilégié.
C’est clair qu’en théorie sauf cas de métabolismes rares, nul ne devient obèse nécessairement. Il y faut des conditions, pas toujours faciles à réunir : mère disponible, mère attentive - l’information elle peut l’avoir, même en milieu populaire, il suffit d’emprunter un livre de cuisine à la bibliothèque municipale la plus proche.
Il faudrait aussi restreindre le temps que les enfants regardent la télé - c’est hélas plus difficile en milieu populaire. Mais ce temps à publicité est aussi un temps perdu pour des études efficaces.
Enfant, la radio était dans la cuisine. Mais pas la télé - on n’en avait pas - et dans toute les familles apparentées, elle n’y est toujours pas.
Donc, même si celà fait ringard, un peu de morale et de retenue traditionnelle et la moitié du problème est réglée. Bien sûr que s’il y avait les mêmes interdictions qu’en Grande Bretagne, encore mieux. Qu’attend Bachelot, qu’attendent les associations familiales ?
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