Excellent, merci.
Le présentation de textes à la suite desquels les lecteurs ont la possibilité d’introduire un commentaire est l’un des grands bienfaits des "nouvelles technologies". Plus que des discours, il y a là pour le plus grand nombre le moyen de progresser à la fois dans les connaissances et dans les relations avec les autres. Pour les auteurs, pourvu qu’ils soient attentifs aux commentaires et qu’ils nouent le dialogue, il y a aussi là un moyen de se perfectionner à tous égards (les connaissances, les modes d’expression, etc.).
C’est de manière très policée que l’auteur déplore le trop grand nombre de commentaires dont l’apport est presque nul, sauf à révéler à quel point l’ignorance est répandue sans pour autant atténuer la prétention des commentateurs. Asséner des affirmations ne reflétant que des idées reçues ne fait rien progresser du tout ; sans évoquer les pitoyables colibets ou même insultes.
Ne serait-il pas utile que les sites offrant des textes à commenter fassent un peu mieux l’éducation des commentateurs ? non pas en limitant excessivement leur liberté, mais en leur expliquant, comme le fait ici l’auteur, mais un peu trop savamment et délicatement, qu’un commentaire n’a d’intérêt que s’il est un apport au contenu d’une discussion de manière à la faire progresser ; qu’autrement, des commentaires innombrables et vides de tout apport tuent les échanges, minent ce progrès social, font fuir les lecteurs de ces commentaires. Le spectacle des vociférations détruisant la qualité des délibérations à l’Assemblée Nationale est tout le contraire d’une éducation à l’exercice de la démocratie.
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