* http://senat.fr/bulletin/20060619/opeps.html.
On répète à l’envi, y compris le Président Sarkozy, que les Français sont les premiers consommateurs de médicaments psychiques au Monde.
Mais, la question que personne ne se pose est : qui prescrit ces médicaments ? Sont-ils nécessaires en France alors qu’ils ne le sont pas à l’étranger ? En 2006, le Sénat avait stigmatisé la sur-prescription de ces molécules, lesquelles coûtent 1 milliard d’euros à la SECU.
Le Sénat relevait notamment que : " L’homéopathie et la phytothérapie constituent une autre alternative thérapeutique à la prescription de médicaments psychotropes " allopathiques "*
Ajoutant également : " Une meilleure application des règles élémentaires d’hygiène de vie doit être également considérée comme une véritable alternative thérapeutique à la prescription de psychotropes,…. "*
Or, en lançant sa campagne sur la dépression, Madame Bachelot a omis de préciser le bien fondé de ces thérapies alternatives. Résultat : notre consommation de médicaments psychiques, remboursés à grands frais par la SECU, va encore augmenter. Comment une telle incohérence est-elle possible ?
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