Article intéressant qui m’a donné envie de podcaster l’émission. J’aurai envie d’éclairer ce que j’y ai entendu au moyen de la pensée de Bruno Latour. Les penseurs post-modernes, s’ils font bien le constat de l’épuisement de la critique, restent écartelés dans les couples issus du travail de purification, autonomie/hétéronomie, immanence/transcendance, nature/société.... Si ces couples ont des valeurs heuristiques certaines, ils montrent aux limites leurs insuffisances, ce qui se traduit par la possibilité de permutation des termes sans perte de sens.
C’est donc qu’il faut retrouver d’une certaine manière le monisme des prémodernes, pas en réenchantant le monde, mais en intégrant dans notre "Parlement" les non-nés et les non-humains. J’entends par là les droits des générations futures (l’écologie) d’une part, et d’autre part les hybrides que la modernité crée sans cesse (la technique, les OGM, le réchauffement climatique, les institutions, etc.). C’est en repartant du milieu, des objets que nous ne savons pas penser, que nous pourrons refaire de la sociologie, de la philosophie et de la politique.
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