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kraken kraken 25 février 2008 14:40

Le vocabulaire présidentiel s’est enrichi au "cul des vaches" au salon de l’agriculture.

 

Serrer des mains en glissant quelques mots consensuels nécessite apparemment beaucoup moins d’implication personnelle, et donc de sens, que ce "kas toi pov kon".

 

Il est même certain que l’auteur de cette harangue fleurie se souviendra bien plus longtemps de cette altercation, que des visages éblouis de ceux qui se sont vu serrer la main par ce Grand Homme.

 

Malheureusement, plus dure sera la chute. Car en fait de grandeur, Monsieur Sarkozy illustre aujourd’hui ce contre quoi luttent les enseignants, les éducateurs, les parents même. A savoir, le manque de respect.

 

Bien évidemment, Nicolas Sarkozy n’a fait que réagir à une provocation des plus régulière. Bien sûr, il est offensant de se voir refuser la politesse d’un salut. Mais lorsqu’on est président de la république française, on se doit d’être plus grand que ça. Cela s’appelle l’étiquette.

 

Ce chef d’état qui, si récemment souhaitait élever le sens moral de nos chères têtes blondes en leur confiant une obligation précoce de devoir de mémoire. Ce Grand Homme s’est abaissé à une petitesse mesquine en méprisant un homme en particulier, et les français en général.

 

Le plus grave cependant, c’est l’expression ahurie des enfants qui ont été témoins devant le journal télévisé, de cette attitude qui stigmatise les "quartiers difficiles" qui font peur aux français : un dédain irrespectueux.

 

Aujourd’hui le vase se remplit... la goutte qui le fera déborder est-elle si lointaine ?

 

(Article que j’ai proposé et qui n’a pas été retenu car sans doute redondant...)


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