Personnellement, j’aborde le problème sous les angles du fond et de la forme...
Sur la forme, il est clair que le Président, au demeurant détenteur de la malette avec le petit bouton rouge qui fait "BAOUM", aurait du conserver le calme, le sang froid et le recul qui incombent au premier des citoyens de ce pays, même si certains ne sont pas d’accord avec cet état de fait. De plus, quand on prône le respect et la morale devant les gamins à l’école le vendredi, faire la une des manchettes avec une histoire "à la con" le samedi. Ca ne fait pas très propre sur soi : avant de faire la leçon aux autres, on veille à balayer au préalable devant sa porte... sur la forme, donc, le président est très clairement en tord, je n’y reviendrai pas.
Sur le fonds, il est clair, et en cela je rejoint plusieurs avis émis plus haut, que si le quinquagénère qui a défrayé la chronique (pas le Président Sarkozy, l’autre... suivez un peu, quoi...) ne voulait pas risquer une contamination par un contact non désiré, il n’avait qu’à faire 3 pas de côté pour rentrer dans la foule et ne pas déclencher une histoire digne du jardin d’enfant (et encore, mon fils, en petite section de maternelle, n’a encore jamais fait mention qu’un pareil comportement ait déjà été observé chez ses petits camarades. Bon, l’année scolaire n’est pas finie, j’en conviens...). De là a dire qu’il y a eu une intention "délibérée" de la part de ce quidam de passer à la postérité (remarquez qu’en "dose cumulée", il dépasse largement les 15mn d’Andy Warrol...) ou plus simplement au Zapping, il n’y a qu’un pas. Ce qui fait qu’on ne peux pas donner tous les tords à Mr Sarkozy. Je reprendrai les termes d’un auditeur de RTL que j’ai entendu ce matin et qui disait, à juste titre, qu’on pouvait serrer la main de quelqu’un sans pour autant partager ses opinions, qu’elles soient politiques, religieuses ou je ne sais quoi encore... et qu’il s’agissait là d’un respect, et je rajouterai même d’une politesse élémentaire (le terme n’a pas encore été évoqué, et pourtant...) que de répondre au salut de quelqu’un, même s’il nous est profondément antipathique (je serre bien la pogne à ma patronne chaque fois que je la vois...)... La notion de Respect ne fonctionne pas si elle est appliquée de manière unilatérale. Eh quoi ? On ne plus insulter le président ? Plus lui cracher dessus ? Plus le traiter de "Supermenteur" comme Mr Chirac ? Non... trois fois non. Observez que quand je parle de lui je dis "Mr Sarkozy", comme "Mr Chirac" ou bien "le Président". Ca aussi, c’est une forme de respect que semblent avoir oublié beaucoup d’entre nous, même si chacun reste libre de ne pas apprécier l’homme . Sur le fonds, donc, le président a très clairement eu raison.
De là j’en conclus que si je n’excuse pas la manière dont l’importun a été éconduit, je comprend l’agacement présidentiel devant la déroutante imbécilité d’un tel comportement (il faut bien appeler un chat "un chat") ...
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération