Tenez, pour montrer comment l’éthique japonaise du suicide n’a rien à voir avec le kamikaze qui se fait exploser sur un marché, on pourrait parler de celui du grand écrivain Mishima.
Après avoir tenté de soulever l’armée japonaise, Mishima et les membres de son organisation personnelle repoussent un assaut de militaires nippons en veillant à ne jamais infliger de graves blessures à leurs adversaires, gardent brièvement comme prisonnier le général commandant le secteur sans lui faire le moindre mal. Puis, quand Mishima et son second accomplissent le rite de seppuku à tour de rôle, le général est libéré et tous, général compris, récitent en larmes la prière des morts à l’adresse du Bouddha d’Amida.
Imaginons maintenant une escouade de la mort salafiste dans la même situation...
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération