Rudd enchaîne et va briser l’un des plus grands statu quo australien : les relations avec les aborigènes. Dès l’ouverture de la session parlementaire du 12 février, occupée pour l’occasion par des aborigènes, le Premier ministre leur demandera pardon, rompant ainsi définitivement avec l’histoire officielle australienne. S’il refuse d’envisager toute réparation financière (employant d’ailleurs les mêmes mots que Howard utilisait pour refuser de reconnaître les erreurs), la boîte de Pandore est ouverte. Le grand pays va pouvoir débattre, regarder en face ses démons du passé, avant de pouvoir la refermer et panser les plaies purulentes qu’il refusait de voir.
Désolé, mais il n’y aura rien de tout ça.
Passé le premier mouvement, tout retombera dans le statu quo ante. On nous avait déjà fait un numéro de même nature, parce que Cathy Freeman avait été chargée d’allumer la vasque des J.O. de Sydney. Il n’y a qu’à lire les journaux de l’époque.
En fait, si beaucoup de choses ont changé en Asutralie, il y a une chose qui n’a pas été modifiée, ce sont les Australiens eux-mêmes, qui considèrent les aborigènes pour des primitifs et des sauvages sans intérêt, dont les Blancs ont transformé les terres en un pays riche et prospère. N’en déplaise à l’utopique premier ministre, momentanément en poste...
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