Cette article ne tire que des conclusions idéologiques.
Un seul constat : les prêts sub-primes ne peuvent pas être émis en France grâce à la régulation (taux usuraire de 11% pour l’immobilier).
La SG est victime de son manque de régulation interne.
Quand à votre conclusion :
"La régulation des marchés financiers ne relève pas de l’idéologie ou de la politique mais du bon sens."
Désolé, d’en rigoler, mais s’il y a une qualité qui leur fait défaut est bien celle-là, irrémédiablement.
Pourquoi, comment accorder quelque crédit aux libertariens sur la notion de banque libre alors que l’on constate que les banques titrisent sauvagement afin de sortir la création monétaire de leur bilan et échapper ainsi au contrôle de la masse monétaire par les banques centrales ? Bref, pratiquent déjà en marge l’activité de banque libre qui mine la valeur de la monnaie (syndrome de planche à billets) ?
Derrière la caution de complexité accordée aux marchés financiers, une seule chose vient à l’esprit : les marchés financiers sont certainement plus gangrenés et pourris que complexes.
En effet, après la création monétaire exubérante dont ils sont inexorablement caractérisés, l’obligation de rentabiliser cette masse monétaire asservit le reste de l’économie. Nous ne sommes plus dans une relation de client-fournisseur, bref de service et de réponse à la demande comme le préconise Ronchonaire plus haut, mais de maître-esclave.
La seule raison de la survie des agissements bancaires frauduleux et abusifs est que la faillite d’une banque est particulièrement destructeur pour l’économie , d’où la protection juridique des états envers ces établissements bancaires.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération