Il faut se mettre à la place des journalistes. D’un côté, la petite routine bien établie, la petite phrase du Président par ici, le succès cinéma du moment par là. Et de l’autre, le 11 septembre, le sujet le plus explosif qui soit... S’occuper du 11 septembre, c’est s’attendre à se faire immédiatement traiter de tous les noms. C’est risqué d’être harcelé de différentes façons par les services secrets ou la police. C’est risquer de perdre son travail. C’est risquer de devoir quitter l’Hexagone. C’est risquer d’être assassiné ! Et c’est risquer tout simplement que son rédacteur en chef dise « non ». Alors, entre ces deux choix, la petite routine gentille et le courage, 99% des journalistes n’hésitent pas. C’est la somme de ces petites lâchetés qui fait le 11 septembre. Bien sûr, demain, quand l’affaire sortira, nos journalistes seront ridicules et décrédibilisés mais demain, c’est demain. Alors, autant continuer à fermer les yeux.
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