Effectivement dans le domaine du droit il n’y a aucune ambiguité. Une seconde avant de naître on n’est pas une personne. Une seconde après la naissance, on est devenu l’égal de tout citoyen.
Le problème c’est que ce sujet touche à l’éthique, et non au droit. S’il fallait toujours s’en tenir au droit, on n’aurait jamais aboli la peine de mort, ni dépénalisé l’homosexualité.
Or si on se place du point de vue de l’éthique, qu’on se demande ce qu’il faut faire (et non ce qu’on peut faire), alors on peut se demander si la loi n’est pas inadaptée quand elle considère que l’enfant non né n’est pas une personne, eu égard aux évidences scientifiques.
Et à partir du moment où on considère ne serait-ce que la simple possibilité que l’enfant non né soit déjà un être humain, et non une simple extension du corps de la mère, alors on ne plus traiter aussi légèrement la question, en considérant que ça relève simplement de la liberté de la femme de décider de son propre corps (je remarque qu’à aucun moment la volonté du père n’est prise en compte).
Par ces propos je ne me positionne pas pour ou contre l’avortement, je dis simplement qu’on ne peut pas répondre à la question de l’avortement aussi simplement que tu le suggères.
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