antoineray sur le principe je suis d’accord avec vous.
Pour moi si la concurence n’existe pas on peu y voir trois raisons principales.
La Première est née, de la pression des grands distibuteurs, du principe de réfrencement (Le fabricant doit payer pour être référencer. AU début c’était la marque, mais c’est devenu la gamme, et à présent le produit. Ricard, fort de sa marque avait refusé de payer le référencement pour Pacific son pastis sans alcool, chez une célèbre enseigne bleue. Il pensait que les consomateurs feraient pression sur le distributeur. Et bien Ricard a perdu cette bataille et a du se faire reréférencer chez Edouard.)
La seconde a découlé de la première : Pour éviter les pressions trop forte les producteurs se sont alliés, parfois par entente, mais souvent par rachat. C’est le début de ce qu’on appelle à présent la mondialisation, mais qui au départ était une réaction, contre "la meilleure distribution du monde" selon nos ministres de l’époque. En fait il reste beaucoup de marque, mais très peu de producteur différent. Pour contrer les fabricants, les distributeurs se sont mis à racheter des petits producteurs, en achetant toute leur production dans un premier temps, puis en organisant leur faillite, en prétant pour leur dévellopement mais avec des conditions d’achat telles que les unités de production n’étaient plus viable.
Certains producteurs ont réagi en se délocalisant pour éviter le rachat. Les acheteurs ont suivient en faisant produire à la limite de la contrefaçon dans les pays dit émergeant. C’est ce jeu qui se joue au dessus de nos tête, et contre lequel nous ne pouvont rien. Du moins on voudrait nous le faire croire grace à des gros mots. L’OMC par exemple : organisation mondiale du commerce, qui n’a de mondiale que le nom, puisque la France est a peu près la seule à faire semblant de la respecter. Les Etats Unis, eux n’hésitent pas à fermer leur frontières si on les chatouille de trop, et il en va de même de certains pays européen. Je passe sur l’angleterre, qui joue de son double statut pour nous refourguer des produits australiens. Je passe sur le FMI qui est du même tonneau, et qui agit comme une super centrale d’achat, pillant les pays pauvres en échange du remboursement d’une dette que nous créons nous même. Je ne m’étends pas ici mais ca vaudrait un article.
Comme la concurence ne joue plus vraiment du coté distributeurs et producteurs, il reste les consommateurs.
Car, nous le savons tous, aujourd’hui chaque enseigne à ses produits d’appel, mais marge très fort sur le reste. Donc au consommateur de faire jouer la concurence. Passons sur les produits brun et blanc (eléctroménager et tv) puisque là il n’y a pas de concurence, mais un catalogue avec prix de vente indicatif. (le plus fort étant Darty et son contrat de confiance qui rembourse la différence, se servant ainsi du consommateur pour faire son boulot marketing) Bref pour ces produits on se demande pourquoi les amandes pour ententes illicites ne pleuvent pas. tant que j’y suis j’évite soigneusement les matériaux de construction, le ciment lafarge et les bois pinaults.
Reste l’alimentaire donc. Et fillon à la solution, acheter le spetits poids dans un super marché et les carottes dans l’autre.
Mais ceci est irréaliste à double titre. Le consomateur, ne va pas faire des kilomètres avec sa voiture, (même si l’essence est moins cher chez les grands distributeurs) pour gagner quelques centimes d’euro, d’autant que comme il travaille le temps lui est compté. Et on sait que la distribution ne rembourse pas le temps passé chez elle.
L’autre raison ce sont les cartes de fidélité et autre ticket de caisse avec réduction si on revient vite dans le même magasin. Je pense que d’un point de vue européen, cette pratique est contestable. Toute personne achetant la même quantité de marchandise qu’un e autre personne est censée payer la même chose. Hors ce n’est pas le cas. Non seulement ces cartes et tickets sont des ristournes déguisées, mais en plus on trouve à présent des prix différents si vous présentez ou non votre carte à la caisse. D’ailleurs quel est le prix relevé par L’INSEE dans ce cas ?
Bref si vraiment l’Etat voulait une concurence réelle, il commencerait par interdire ces cartes de fidélité, et imposerait le même prix pour tous(au nom des principes européens, même pas besoin de se mouiller sur ce coup là).
Mais l’état n’a bien sur aucun intéret à faire baisser les prix. Sa ressource principale c’est la TVA, et la hausse des prix vient compenser les baisses d’impôts. Mais chut, il ne faut pas réveiller le citoyen qui dort dans chaque consomateur.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération