Je m’étonne que vous ne fassiez pas mention de l’agument principal de la malade en question :
Le fait, pour un médecin, de donner un puissant moyen palliatif anti-douleur dont on sait qu’il va entraîner la mort à coup sûr dans un état de complète inconscience est bien un moyen de suicide assisté et il y a quelque hypocrisie à le nier.
D’où la question : Au nom de quelle morale ou de quelle idée de la dignité humaine peut-on préférer que le malade meure suicidé inconscient à terme (8jours) que lucide immédiatement ?
C’est, selon moi, une grave faute éthique de maintenir une distinction fallacieuse entre un suicide inconscient différé et un suicide immédiat. De quel point de vue ? De celui de la volonté consciente du malade...Donc précisément de sa dignité.
Le médecin est éthiquement doublement en faute en refusant un moyen immédiat : il s’exonère à tort de la responsabilité de mettre fin à la vie du malade. Il se ment à lui-même et refuse de considérer la volonté explicite du malade pour sauver sa fausse mauvaise conscience.
Le droit au suicide assisté n’est pas contraire au droit européen, puisqu’il existe ailleurs en Europe qu’en France (ex : en Hollande) , sans susciter de recours devant la CEDH de Strasbourg dès lors qu’on l’interprète comme un droit de mourir dans le dignité.
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