Idée intéressante. Ce serait un sacré défi en terme de IT pour les magasins et pour l’agence chargée du contrôle des prix, mais çela vaudrait la peine d’essayer. En plus avec les nouvelles étiquettes numériques, qui viennent supplanter les traditionnelles étiquettes papier en magasin et permettent de mettre à jour les prix en temps réel, ce n’est plus dans le champs de l’irréalisable.
Quelques remarques cependant. On a toujours tendance, lorsqu’on dénonce les marges plantureuses de la grande distribution, à placer les fournisseurs du côté des opposants à ce système. Or, à part les petits producteurs de lait, fruits et légumes qui saccagent à souhait les magasins de leur région, les grands industriels supportent les prix élevés pratiqués par les géants de la distribution, et ceci pour une raison simple. Lorsque les enseignes choisissent leur assortiment (càd les produits référencés en permanent dans le fond de rayon), elles regardent à la loupe la marge qu’ils font avec les produits de chacun de leur fournisseur. Si une marque veut rester en rayon, elle a donc intérêt à ce que ses produits aient une bonne rotation (sorties caisses) et un Prix de Vente Consommateur suffisament élevé pour que le distributeur y trouve son compte. Autant dire que les mutlinationales ne sont pas les plus fervents défenseurs de la baisse des prix. Elles savent qu’en cas de baisse des prix de vente, les magasins voudront préserver leur marge et feront payer l’addition au industriels (ce qu’elles sont en droit de faire grâce à la négociabilité des tarifs décidée dans le cadre de la Loi de Modernisation de l’Economie).
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