"Ainsi, la colonisation supposait une action civilisatrice à la fois sur le pays et sur le peuple. C’est la domination d’une civilisation avancée sur des peuplades vivant selon des traditions ancestrales. "
Parce que dans le Perche ou dans le Gers on vit selon les arcanes du progrès ? Sortez un peu de vos livres. Typique de l’ethnocentrisme occidental du Nord.
"Si cette vision des choses nous scandalise aujourd’hui ce n’est pas seulement parce que nous avons plus de respect pour les peuples « primitifs », mais aussi moins de respect envers notre propre civilisation. Nous avons même une tendance à idéaliser les cultures primitives au détriment des hautes cultures européennes, une attitude incompréhensible au XIXe siècle."
En reprenant ce terme "cultures primitives " à votre compte, mis en dialectique avec les "hautes cultures européennes", vous validez l’opinion exprimée plus haut et que sembliez attribuer aux colonisateurs et évangélisateur.
Vous devriez relire le discours de Dakar de notre cher prince-Président. Son "nègre" -Papa Guaino - a exprimé les mêmes choses, le style en plus.
Ce n’est pas du fascisme, c’est de l’obscurantisme de la plus basse extraction.
Bien documentés dites-vous ? "Les infrastructures étaient construites principalement pour les colons eux-mêmes, mais il est permis de supposer que les indigènes en ont aussi tiré quelques avantages."
Vous supposez ! Désolé, ce n’était pas le cas. Il y a de considérables lacunes dans votre article.
Vous faites un petit exposé, niveau terminale, orienté à partir d’une doc parcellaire.
"Je cherchais des faits et non pas des jugements. Je laisse ceux-ci aux historiens, seuls à avoir les connaissances et la compétence de faire un jugement là-dessus."
Que je sache, vous inversez les compétences : les historiens s’attachent aux faits à partir de documents divers, on en tirera des hypothèses après recoupement des différentes sources. L’historien, par définition, ne juge pas.
Vous faites une démonstration orientée à partir de sources non communiquées et vous émettez des jugements. Pour émettre des hypothèses à partir de faits il eut fallu aller sur place et explorer quelques archives, à Dakar, ou ailleurs.
De plus, votre petit écrit si raffinement sucré fait l’impasse sur l’exsanguination due à la ponction esclavagiste durant près de 4 siècles. Des circuits économiques orientés uniquement sur ce commerce de "l’ébène".
Et vous osez dire que les pays colonisateurs ne se sont pas enrichis ?
Oubliez-vous le rôle extrêment important des descendants d’escalves réduits aux basses oeuvres d’une économie en pleine surchauffe aux USA ?
Et vous osez dire que les pays colonisateurs ne se sont pas enrichis ? Quelle générosité pour ces marchands ! Ignorez-vous que la ville de Bordeaux s’est enrichie de ce commerce et sa notoriété s’est fondée sur ces déportations. Et il y a d’autres villes européennes dont la vocation esclavagiste servit de tremplin économique. Les traces en demeurent encore visible au coeur même de ces villes.
Juste une proposition : imaginez ce que serait l’Europe si l’on avait ponctionné environ 20 millions de personnes. Que ces bras eussent servi à coloniser un pays comme la Sibérie en prenant soin de massacrer les populations locales, bien sûr (par souci civilisateur)... Que serait la Sibérie actuellement ?
Peut-être consentirez-vous à entendre que les pays d’Amérique du Sud doivent une partie de leur émergence contemporaine à ce sang déporté.
Je ne sais pas pourquoi, j’ai un doute sur votre bonne foi.
Je suis écoeuré par un tel galimatias.
Ille Kieser ’l Baz
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