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Lisa SION 2 Lisa SION 27 mars 2008 14:54

 

Bonjour,


 

En 1980, dans l’auberge de jeunesse des Calanques, j’ai passé une soirée avec, entre autres, un jeune irlandais frontalier. Son rythme de dialogue était enflammé, il semblait fortement affecté et a ainsi parlé toute la soirée sur le même ton devant un auditoire attentionné. Après quelques minutes de dialogue avec lui, j’ai repris ma guitare et chanté toute la soirée avec un auditoire tout aussi passionné. Vers la fin de celle-çi, il est venu me voir et a chanté avec nous, Blackbird des Beatles, cette chanson des quatres anglais de Liverpool qui traite du racisme envers les noirs.


 

Au moment d’aller nous coucher, il est venu me voir et m’a fait part du fait qu’il m’avait écouté toute la soirée et que, de chacun de nos débats respectifs, c’est le mien qui était le plus porteur d’espoir, et qu’il me donnait entièrement raison.


 

J’observe le même phénomène dans les débats internet sur les sujets brûlants. Chaque intervenant est affecté de par des proches qui souffrent, ou fait preuve d’une classique intolérance envers ceux qui résistent de leur dernières forces contre une fracture initiale.

 

Mais, afin d’éteindre ce feu qui ne demande qu’à exploser, la dernière chose à faire est de l’attiser de paroles lourdes...


 

Si l’on cherche à desserrer ce noeud compliqué et tendu, sans pour autant prendre le risque de le resserrer, la dernière chose à faire est d’exercer une trop lourde pression sur le bout que l’on a entre les doigts.

 

pour aller dans le sens de la paix, il faut tomber les armes.


 

D’abord, ces paroles rompent insolemment le silence qui règne dans cette vidéo explicite, comme chez tous ceux qui n’ont plus de larmes pour pleurer et souffrent en silence, et ensuite, elles témoignent de la sous-mission active pour les pouvoirs stricts, les pousseurs de bulldozer sociaux, les convaincus du bien fondé de leur politique « d’emmurement vivant » .


 

Bien-sûr, ce n’est pas Rostropovitch qui a fait tomber le mur de Berlin, bien-sûr, Tina Arena n’a rien pu faire contre le massacre de Bagdad, mais, écoutez bien attentivement comme elle pleure sur le triste sort dans lequel sombre le siège de toutes les civilisations basées sur le pétrole...


 

 Ce violon grincheux et tristounet ne fera pas résonner ces murs et barrières, mais est la dernière des armes contre les bombes et la mort, la dernière petite note d’espoir...

Chanter, c’est du vent pur, tout comme le battement d’aile d’un seul papillon...mais quand tout le monde chantera, le monde pourra enfin changer !


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