En parlant des journalistes, je pense que l’auteur de cet article s’attache avec une certaine naiveté aux principes d’une profession qui s’est quand même beaucoup transformée - pour ne pas employer le terme discréditée - ces dernières années. Qui peut encore croire que tous les journalistes sont les hérauts d’un contre pouvoir aux abus de toutes sortes ? Comme tout le monde, la majorité des journalistes souffre d’une relative précarité qui les entraîne dans toute sorte de compromissions dont on perçoit chaque jour les inconvénients pour la démocratie. Cette fatalité qui encadre l’exercice du métier de journaliste frappe surtout très fort dans les médias audiovisuels. Personne n’est dupe et les remaniements réguliers des rédactions, qui touchent également la presse écrite au gré des volontés du prince, devraient alarmer ceux qui comprennent moins vite : la télévision n’est pas là pour informer et pour faire vivre la démocratie mais pour chanter une berceuse sur le thème "dormez brave gens, nous nous occupons de tout". D’ailleurs, je m’étonne que l’on puisse encore perdre son temps à écouter une discussion entre Rachida Dati et sa copine (qui n’a pas le choix, faut-il le rappeler) à la télévision.
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