L’attitude de la hiérarchie académique ne me surprend pas. Il y a plus de quinze ans, j’étais directeur d’une grosse école. Lorsqu’un problème sérieux se posait, notamment avec certains instits qui confondaient liberté et bordel, il m’est arrivé de prévenir l’inspection académique de la gravité de l’évènement. On me reprochait alors de vouloir jouer à l’officier de réserve face à des recrues. Il ne fallait surtout pas faire de vagues pour ne pas traumatiser ces messieurs somnolents derrière leur bureau. Je résolvais donc les problèmes moi-même, le plus souvent sans le crier sur les toits. Combien de fois ai-je été taxé de "facho" par les chers camarades syndiqués ! Pas étonnant si l’Ecole Publique "s’est cassé la gueule", au point d’être définitivement handicapée, je dirai même GRABATAIRE !
J’adresse une pensée émue à la mémoire cette jeune collègue, victime du déballonnage hiérarchique et à sa famille.
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